En 2020, la crise sanitaire bouleversait le monde, et elle n’a pas épargné le marché immobilier. Qu’il s’agisse des processus, de l’offre ou de la demande, tout le secteur s’est vu affecté. Aujourd’hui, l’impact de la Covid-19 sur le marché immobilier est plus que jamais visible. Quels sont donc ces changements ?
La digitalisation du marché
À cause des confinements à répétition, tous les acteurs de transitions immobilières (notaires, banques, agences immobilières…) ont dû revoir leur copie. En effet, difficile de signer un document lorsque tous les établissements sont fermés. Pour résoudre ce problème qui a touché d’autres professions comme les avocats ou l’administration, le Premier ministre a décrété l’acte notarié à distance. Cette signature électronique permet de concrétiser les projets sans les repousser indéfiniment et d’ainsi fluidifier le marché.
Le secteur immobilier a également assisté à l’essor d’un phénomène : les visites virtuelles. Elles ont explosé pendant le premier confinement. Sous forme de vidéos, de photos 360° ou d’une visite en 3D des logements, elles permettent tout aussi bien de se projeter. Même s’il ne vous accompagne pas pendant cette découverte, l’agent immobilier ne reste jamais loin pour vous conseiller !
Le succès des villes moyennes
La crise sanitaire a profondément modifié les habitudes des Français et leur façon de voir les choses. Après des heures (notamment de télétravail) enfermés chez eux, il n’est plus question de vivre dans un logement étriqué et privé de nature. L’heure est à la verdure et aux grands espaces. Les jardins, terrasses ou encore balcons entrent désormais dans les critères prioritaires des acheteurs.
Afin de rassembler ces caractéristiques, les Français portent un peu plus leurs recherches vers les villes moyennes. En effet, les prix abordables et la meilleure qualité de vie attirent de plus en plus ces nouveaux acquéreurs en quête de sérénité. Au contraire, les grandes villes peinent à trouver de nouveaux résidents.
Les difficultés du neuf
Sur le marché immobilier, la pandémie a beaucoup affecté le neuf. Branche très prometteuse du secteur, elle a dû se confronter à plusieurs problèmes : le retard des constructions, des livraisons de matériaux et des permis de construire. Ces ralentissements ont largement freiné l’achat de logements neufs. L’augmentation des prix est également en cause, alors que des milliers de ménages ont vu leurs revenus diminués à cause de la crise. La demande se veut donc très faible. Pourtant, le neuf offre de nombreux avantages comme :
- La réduction de frais de notaires ;
- L’isolation phonique ;
- L’isolation thermique ;
- L’exonération totale ou partielle de la taxe foncière.
Malgré cela, le neuf peine à séduire les acquéreurs. L’ancien, en revanche, reste stable. Cela s’explique en partie par des prix plus abordables, malgré une légère hausse, et le désir des Français de devenir propriétaire.
La Covid-19 a transformé le marché de l’immobilier sous différents aspects. Pourtant, ce secteur est plus que jamais dynamique. D’ailleurs, les taux sont toujours au plus bas. C’est le moment idéal pour investir dans l’immobilier !