Les revenus locatifs constituent l’un des revenus fonciers les plus répandus dans l’immobilier. Selon la situation du bailleur, particulier ou professionnel, et du type de location, les régimes d’imposition diffèrent. CityLife vous aide à y voir plus clair en vous proposant son expertise pour comprendre comment seront imposés les revenus locatifs en 2020.
Rappel : comment ont été calculés les impôts en 2019 ?
L’année 2019 a joué un rôle de passerelle entre l’ancien régime d’imposition et celui à présent en vigueur en 2020. Décrite comme une année blanche, elle a vu un certain nombre de règles s’ajouter aux modalités dès le 1er janvier 2019, dont le prélèvement de l’impôt à la source.
Les revenus locatifs de 2018 déclarés ont alors entraîné le versement d’un acompte de l’impôt sur le revenu. Des spécificités ont été appliquées en fonction du type de location. Les contributions sociales ont également été prélevées selon un pourcentage progressif.
L’imposition sur les revenus locatifs en 2020 : les changements
Après les changements apportés en 2019, la déclaration de vos revenus locatifs a été simplifiée en 2020. En effet, elle suit de nouvelles modalités soumises à un barème progressif de l’impôt sur le revenu. De plus, les contributions sociales sont encore prélevées cette année.
Pour connaître le régime d’imposition de votre logement, un seul critère entre en jeu : s’il est nu ou meublé. Il peut s’agir d’une maison, d’un appartement, d’un studio ou d’un local professionnel. Les locations nues appartiennent à la catégorie des revenus fonciers et les locations meublées, à celle des BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Ainsi, dans le cas où vous posséderiez une location nue et une location meublée, vous devrez effectuer deux déclarations séparées.
Les particularités de la location nue
Les locations nues relevant des revenus fonciers, leur régime d’imposition est déterminé en fonction du montant des revenus perçus par le bailleur. Deux cas de figure se présentent alors :
- Si vos revenus fonciers sont inférieurs ou égaux à 15 000 €/an, vous bénéficiez du régime micro-foncier ;
- Si vos revenus fonciers sont supérieurs à 15 000 €/an, c’est le régime réel qui s’appliquera.
Certaines particularités et spécificités peuvent s’appliquer selon votre situation. Pour vous aider dans vos démarches, vous pouvez vous tourner vers un professionnel. Il vous fournira de précieux conseils tout au long de votre déclaration.
Les particularités de la location meublée
La séparation des régimes d’imposition des locations meublées suit la même structure que celle des locations nues, avec un plafond bien plus important :
- Si vos recettes annuelles sont inférieures à 70 000 €, le régime forfaitaire ou micro-BIC s’appliquera pour les meublés non touristiques ;
- Si vos recettes annuelles sont supérieures à 70 000 €, vous bénéficieriez alors du régime réel.
Information intéressante pour les bailleurs, vous pourrez déduire de vos impôts le montant des travaux réalisés dans votre location meublée.
Prenez garde aux subtilités
Si vous entreprenez de rénover un logement nu, il est important de noter que, dans le cas d’un régime micro-BIC, le revenu imposable ne peut être que positif. Des déficits fonciers ne peuvent exister que dans le cas du régime réel.
Quant à l’exonération d’impôt sur les revenus locatifs, elle concerne la location ou la sous-location, avec un loyer au plafond raisonnable, d’une partie de l’habitation principale. Ce meublé doit non seulement être directement rattaché à la maison ou l’appartement principal, mais il doit également être le lieu de résidence principal du locataire.